Aller au contenu principal
Actualités

Congrégation bénédictine de Sainte-Agnès de Chipole (Songea, Tanzanie)

Congrégation bénédictine de Sainte-Agnès de Chipole (Songea, Tanzanie)

Rénovation d’un bâtiment de ferme

Histoire et contexte

Les Sœurs de Sainte-Agnès existent depuis 1912 en Tanzanie. Elles se sont développées au point de compter aujourd’hui plus de 600 membres dont 180 en formation. Elles sont regroupées en deux maisons, Chipole (Songea) et Imiliwaha (Njombe), auxquels sont rattachées toutes leurs antennes de mission.

Elles sont engagées dans de nombreux services de soins auprès de la population : médecins, infirmières, pharmaciennes… Les dispensaires fournissent des services cliniques aux populations locales et sont entièrement intégrés au système national de santé de Tanzanie, de sorte que les titulaires de cartes d’assurance peuvent accéder gratuitement aux médicaments nécessaires.

Les sœurs ont fondé huit écoles, de la maternelle au secondaire. La dernière école fondée en 2021 à Mbenga compte déjà une quarantaine d’enfants. Elles ont aussi fondé un orphelinat qui accueille soixante-dix enfants dont les parents ont succombé au virus du Sida. Les sœurs sont engagées dans plusieurs programmes de développement : formation continue en informatique, hébergements, boulangerie, centrales hydroélectriques dont l’une alimente en électricité la municipalité de Songea, moulins à maïs pouvant moudre une vingtaine de tonnes de maïs par jour
permettant à plusieurs régions et villages de moudre leurs productions, auberge de seize chambres sur la rive du lac Nyasa… Elles ont différentes activités de gagne-pain et revendent l’électricité qu’elles produisent à la compagnie d’électricité de l’État.

Projet de rénovation de locaux

La maison de Luêilo des Sœurs de Sainte-Agnès assure les soins de santé pour les enfants du village, l’éducation à l’autonomie pour les jeunes, en particulier les mères célibataires ; l’accueil de femmes tombées dans la prostitution comme seul moyen de subsistance.

Les Sœurs enseignent le jardinage et la culture des fruits et légumes pour favoriser les sources de revenus et le progrès vers l’autonomie financière pour la population locale.

L’activité la plus importante est la prise en charge des orphelins de moins de six ans. Ceux qui ont un parent sont ramenés chez eux à l’âge de six ans ; ils sont envoyés à l’école. Ceux qui n’ont plus de parent sont éduqués grâce aux dons et parrainages proposés par les Sœurs.

Le nombre d’orphelins augmente d’année en année parce que de nombreuses femmes meurent du VIH/sida. La majorité sont des mères célibataires abandonnant leurs enfants aux soins des grands-mères.

Beaucoup d’orphelins sont séropositifs et on besoin d’un régime spécial et de médicaments. Les Soeurs de Lupilo cultivent de nombreuses plantes, utilisées pour préparer un régime spécial et très sains pour les enfants : maïs, millet, arachides, graines de soja, riz.

A la ferme sont également élever des bovins et des porcs. Les vaches donnent le lait indispensable aux orphelins en particulier les enfants de moins de trois ans qui ont été privés du lait maternels à la naissance.). La porcherie procure des protéines et les poules donnent des oeufs.

Les soeurs et des employés gèrent les autres activités de l’orphelinat : couture, entretien des vêtements, cuisine, jeux éducatifs constructifs, soins des enfants malades.

Les bâtiments du centre sont dans un état misérable. Il est essentiel que les enfants puissent vivre dans un cadre porteur, propre et bienfaisant. Une rénovation s’impose.

La ferme a été construite en 1972. Le pays est fertile notamment pour les céréales. Les céréales et les farines produites à Lupilo nourrissent les élèves de l’école de Chipote à une cinquantaine de kilomètres de là, à la maison fondadrice. Cette école, de la maternelle au baccalauréat fonctionne sous le régime de l’internat ; l’alimentation de la cantine provient de Luêilo (porcherie, basse-cour, bovins).

La ferme emploie de nombreux ouvriers agricoles.

Depuis 1972, aucune réhabilitation n’a été effectuée. Les photos jointes permettent de voir l’état de délabrement actuel, Les toitures laissent passer la pluie. Ces mauvaises conditions de logement, laisse progresser des maladies comme le paludisme. Il est important de mettre les enfants dans de meilleures condition de vie.

Une réhabilitation de la ferme permettra un meilleur rendement des cultures et une production plus diversifiée (framages, beurre, transformation des viandes sur place). Un développement de la ferme permettra aussi de nouveaux emploi locaux.

Aide financière souhaitée : 36300 €.