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Fondation Caritas

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Si d’autres maladies et pandémies ont occupé le devant de la scène ces dernières années, le paludisme n’en demeure pas moins l’une des maladies les plus mortelles au monde. Depuis 2016, Maïa agit pour faire reculer la maladie et proposer une solution simple et pérenne.

Un constat simple, un démarrage complexe

Le paludisme est une maladie extrêmement répandue : un enfant en meurt toutes les deux minutes. Au-delà de ce chiffre tragique, les quelque 269 millions d’infections annuelles sont un véritable frein au développement économique des régions infestées. En partant de ce constat, Gérard Niyondiko et Franck Langevin créent une entreprise sociale dédiée à la recherche d’une solution simple et efficace.

Cet attelage étrange d’un ingénieur burundais et d’un ancien “start-upeur” de la Silicon Valley va cheminer pendant plusieurs années à la recherche de LA bonne idée. Celle-ci va arriver avec le lancement de Maïa Africa : une crème hydratante que l’on applique aux enfants (une pratique très répandue en Afrique de l’Ouest).

Un long chemin, une belle réussite

Mais comme dans toute aventure entrepreneuriale, cette réussite va emprunter des chemins de traverse. L’idée originale est de créer un savon qui agit comme un répulsif sur les moustiques puis, à force de tâtonnements, c’est l’idée d’une crème hydratante qui finit par s’imposer. Praticité, prix, facilité de stockage, d’application, timing d’utilisation et distribution… Tout s’aligne enfin dans le courant de l’année 2022.

2023 a donc été l’année du décollage pour Maïa Africa:
> plus d’1/2 million de pommades anti-moustique a été distribué dans les zones les plus touchées par le paludisme
> 80.0000 ménages urbains ont testé la pommade lors d’une campagne du Ministère de la Santé
> 10.000 employés se sont vu offerts MAÏA par leurs entreprises

Présent aux côtés des deux co-fondateurs depuis le début de l’aventure, la Fondation Caritas France aura donc permis les premiers pas de ce projet ambitieux qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. 2024 devrait ainsi voir la pommade distribuée au Mali , en Côte d’Ivoire et en Ouganda. Pour vaincre le paludisme et la pauvreté!