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Mesurer l'impact

Mesurer l'impact

Mesurer l'impact
Pour aider les projets à grandir

Avec l'aide d'évaluateurs externes ou grâce à des indicateurs définis avec les porteurs de projets, nous apportons une attention grandissante à l'évaluation de l'impact social des initiatives que nous soutenons.Afin de nous assurer de l'usage des financements que nous apportons mais surtout pour aider les projets à mesurer simplement leurs forces et leurs faiblesses. Un atout pour leur développement.

Avec l’aide d’évaluateurs externes ou grâce à des indicateurs définis avec les porteurs de projets, nous apportons une attention toute particulière à l’évaluation de l’impact social des initiatives que nous soutenons.

L’objectif de cette démarche est double : nous assurer de la bonne utilisation des financements que nous apportons évidemment mais surtout aider les projets à mesurer simplement leurs forces, leurs faiblesses et leurs marges d’amélioration. Nos évaluations d’impact sont ainsi pensées comme un atout pour le développement des initiatives les plus efficaces dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion.

Pour tous les projets

Dans le cadre de la convention que nous concluons avec chaque porteur de projet, nous avons mis en place une trame d’évaluation simple : elle propose des critères de mesure quantitatifs (nombre de personnes accueillies, nombre de personnes trouvant un emploi, etc.) et éventuellement qualitatifs. Il s’engage également à nous remettre au moins 2 rapports (intermédiaire / final) qui servent de base à l’évaluation en revenant sur ces indicateurs. Grâce à cela et à nos échanges ou visites de terrains, nous pouvons suivre concrètement l’avancée du projet.

Évaluation sur-mesure

A l’international :

Au-delà de l’évaluation « classique », la Fondation Caritas France finance et accompagne certains porteurs de projets dans une évaluation sur-mesure de leur impact social. C’est le cas par exemple du projet 1001fontaines que nous avons financé au Cambodge.

Cette association implante des Water Kiosk dans le pays. Ces unités de traitement de l’eau, flexibles et résilientes, produisent chacune 2 000 litres d’eau. Particulièrement adaptées au milieu rural, chaque entité est gérée par une équipe de 2 à 4 personnes.
Un water kiosk permet ainsi de desservir 3457 utilisateurs qui consomment chaque jour 1,5L d’eau. Avec 260 water kiosk, ce sont 25% de la population rurale du pays qui bénéficie d’un accès à une eau de qualité entraînant un recul de l’absentéisme en classe : le programme “Water in School” a fait reculer de 75% l’absentéisme scolaire.

Au-delà de cet impact sanitaire et social, l’impact de l’association est aussi économique. Entre la création d’activité économique (entrepreneur + salariés), les coûts évités (notamment grâce à une eau moins onéreuse) et l’argent injecté dans l’économie locale, chaque water kiosk représente un gain de 250000€ pour la communauté.


Un garage solidaire à la loupe

En France, Volonteer s’est penché sur le garage solidaire Solidarauto 49, qui permet à des personnes en situation de précarité d’acheter ou de faire réparer un véhicule à un prix abordable. La Fondation évaluera dans quelle mesure accéder au garage contribuait ou non à sortir de la précarité ?

L’évaluation a mis en lumière que les services du garage offrent une bouffée d’air dans le budget des ménages précaires, et surtout un sentiment de « sécurité ». Elle a aussi permis à l’association d’identifier des pistes de professionnalisation. Pistes que nous avons également retenues pour les soumettre à d’autres projets de garages solidaires nous ayant demandé un soutien.

En France

Les projets se tenant sur le territoire national peuvent également se voir proposer une évaluation d’impact social « sur-mesure ». C’est notamment le cas des Avions du Bonheur, une fondation qui permet aux personnes en situation de précarité ou d’exclusion de partir en vacances.

En effet, au-delà du « droit aux vacances », quel impact a le fait d’offrir du repos à ceux qui n’en ont pas ? Une étude menée par un cabinet indépendant a permis d’apporter la réponse à cette question :

> A court terme, les participants à ces voyages en reviennent apaisés et le temps passé dans un autre contexte avec leurs accompagnants (travailleurs sociaux…) leur permet de se livrer autrement, de lever les préjugés, parfois de rompre avec des routines d’addiction… bref, d’ouvrir une autre relation
> A long terme, la réalisation de ces séjours permettent « un déclic », le renforcement des liens familiaux ou permettent « de respirer » en sortant de contextes quotidiens éprouvants.

L’étude réalisée permet de confirmer l’intuition des Avions du Bonheur et de montrer que le « droit aux vacances », loin d’être accessoire, peut être un véritable outil de (re)mobilisation et d’accompagnement des plus fragiles.

Dans le même ordre d’idée, la Fondation Caritas France accompagne les projets les plus prometteurs dans la définition de leur modèle de développement et d’essaimage. C’est notamment le cas de l’association Ikambere.

Grâce au financement de la Fondation Caritas France, Ikambere a ainsi pu modéliser son fonctionnement associatif et faire émerger les aspects les plus efficaces de son dispositif. Elle a également pu cartographier ses parties prenantes et dispose désormais d’éléments pour envisager sa stratégie de moyens (humains, économiques…) et démultiplier son impact social.