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François Dufourcq

François Dufourcq

François Dufourcq

Plutôt que de “saupoudrer du don”, François Dufourcq a choisi d’aller au bout de la “joie du partage” avec sa famille. À l’automne 2010, il a créé la fondation Lucq Espérance sous égide de la Fondation Caritas France.

 

Pourquoi avoir créé une fondation abritée ?

Quand on est très privilégié par son travail et sa famille, on n’a pas le droit de ne pas partager, c’est une exigence morale qui s’impose d’elle-même. “Saupoudrer” du don à diverses organisations limitait mon action à un exercice fiscal et manquait un peu de profondeur. La fondation abritée m’a permis de m’inscrire dans la durée, d’impliquer mes enfants et de professionnaliser notre démarche. Je donne à ma fondation à titre personnel comme au titre de mon entreprise, et nous recevons également des dons d’amis qui appuient des projets que nous leur présentons.

Pourquoi avoir choisi la Fondation Caritas France?

D’abord parce que je m’y trouve chez moi. J’ai été baigné dans l’église catholique et je suis très marqué par ma religion. Par ailleurs, le Secours Catholique et la Fondation Caritas France ont un capital de réflexion sur l’homme qu’on ne trouve pas ailleurs. Ils sont de vrais professionnels et ils ont du recul sur les problématiques « exclusion et souffrance », leur terrain privilégié d’intervention. Grâce à son maillage, Caritas sait où est l’homme souffrant. À l’étranger mais aussi près de nous. La Fondation Caritas France par ailleurs permet plus que d’autres de travailler en équipe, notamment entre Fondateurs.

Comment s’organise l’action de votre fondation ?

Les fonds se répartissent à 50-50 entre la France et l’étranger. Au Sud, nous finançons surtout des projets d’éducation. En France, nous agissons plus sur le lien social. Ici on ne meurt peut-être pas de faim mais on meurt de solitude.

Vous parliez de vos enfants, quelle est leur implication?

Cette fondation est un choix familial partagé. Nous sommes tous d’accord pour donner encore plus à la Fondation à l’avenir… Ce n’est pas en leur réservant un héritage très confortable qu’on rend ses enfants plus heureux mais en leur offrant la possibilité de se réaliser eux-mêmes, d’expérimenter la joie du don et du partage.

François Dufourcq