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Philanthropie et Transmission : comment impliquer ses proches?

Philanthropie et Transmission : comment impliquer ses proches?

Depuis sa création, la Fondation Caritas France accompagne les philanthropes dans la définition et la mise en œuvre de leur projet philanthropique. Mais au-delà de prendre en charge la dimension administrative et financière ou de proposer des projets à soutenir, la Fondation Caritas France apporte son expertise sur un élément souvent clé : l’implication des familles des philanthropes.

A chaque philanthrope son projet d’implication

Pour permettre aux différents fondateurs abrités sous son égide d’échanger sur leurs pratiques, la Fondation Caritas France organise régulièrement des rencontres et récemment un atelier spécifique . Une quinzaine de fondations étaient représentées. Un premier élément commun à beaucoup de fondateurs a émergé assez vite des échanges nourris: partager des valeurs et donner du sens à son patrimoine

Mais une fois cette volonté posée, beaucoup reste à dire et à faire : Comment partager son projet philanthropique? Comment transmettre la joie que les philanthropes ont à donner?

Et déjà les premières expériences remontent : un fondateur nous dit que sa fondation personnelle est “en train de s’élargir” et compte aujourd’hui 3 branches de cousins. Ces derniers étant également impliqués dans l’entreprise familiale, la question de la construction de cette Fondation élargie se pose. 

En filigrane, on voit souvent ressortir la fondation comme un moyen de maintenir le lien. Elle devient un véritable projet de famille, une manière d’incarner les valeurs que l’on veut transmettre.

Concrètement avec ses enfants et petits-enfants

Cette préoccupation initiale en rencontre vite d’autres, plus immédiatement opérationnelles:

> Quelle communication pour aider un fondateur à parler de son projet à ses enfants et petits enfants?

> Quelles implications dans la gouvernance?

> Comment continuer à convaincre d’autres donateurs familiaux?

> Vaut-il mieux intéresser le plus grand nombre ou un comité restreint mais très impliqué?

Là aussi, l’atelier permet de faire remonter des pratiques variées et inspirantes : 

> Voter à Noël le thème d’engagement de l’année ou les publics cibles,

> Emmener sur le terrain et faire rencontrer porteurs de projets et bénéficiaire

> Faire instruire les projets par un binôme “jeune / moins jeune

> Impliquer individuellement, à tour de rôle…

> Réfléchir en termes de famille élargie (amis, beau fils/ belle fille…)

Cette implication des jeunes générations s’avère être enrichissante : on découvre ses enfants ou petits-enfants sous un nouvel angle, des préoccupations nouvelles émergent… 

Sans prétendre à l’exhaustivité, cet atelier a permis à chacun de “mettre sur la table” ses préoccupations et ses envies et de découvrir qu’elles sont assez largement partagées au sein d’autres fondations abritées. Que l’on souhaite transmettre sa fondation ou “surtout pas”, faire expérimenter la joie du partage ou “éviter les réflexes de gosses de riches”, les motivations et chemins sont multiples. 

Retenons en guise de première conclusion, la conviction du rôle privilégié du projet philanthropique comme base inestimable pour créer un véritable projet de famille, impliquant et inspirant.