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[Vos dons en action] - Epicentre : faire fonctionner une épicerie sociale en 2020

[Vos dons en action] - Epicentre : faire fonctionner une épicerie sociale en 2020

Si les plus fragiles sont les plus touchés par les conséquences de la crise sanitaire et sociale, cette dernière oblige aussi les acteurs de la solidarité à s’adapter. La Fondation Caritas France accompagne ainsi Epicentre, une épicerie sociale et solidaire à adapter son fonctionnement aux nouveaux impératifs de distanciation sociale et de lutte contre la maladie.

 

Epicentre : pour un séisme solidaire 

Créée en 2014, l’association Epicentre a accompagné plus de 700 foyers pour un total de 2100 bénéficiaires. L’accompagnement social réalisé par l’association se double d’une activité d’épicerie solidaire proposant des produits éco-responsables à prix étudié. Denrées récupérées auprès de la Banque Alimentaire, paniers de fruits et de légumes venant de producteurs locaux, accent mis sur le bio et le zéro déchet… Depuis ses débuts, l’association a distribué plus de 120 tonnes de denrées et apporté plusieurs dizaines de milliers d’euros de revenus aux agriculteurs de la région. 

Poursuivre l’action, malgré tout

L’un des premiers effets de la crise fut malheureusement l’augmentation de la demande et une nécessaire adaptation des approvisionnements. De 750kg de denrées alimentaire distribués chaque semaine, l’association est passée à 1 tonne; elle a également doublé le nombre de paniers de fruits et légumes donnés.

Mais, si elle est solidaire, l’épicerie ne doit pas moins se conformer aux nouvelles normes d’hygiènes et de sécurité, la mise en oeuvre desquelles pèsent sur le budget de l’association… et donc sur sa capacité à agir. La Fondation Caritas France a versé à Epicentre un soutien de 10 000€ pour permettre à l’association notamment de faire face  :

  • Aux coûts liés à l’achat et au renouvellement du matériel de protection et de nettoyage (masques, gels…)
  • Aux frais bancaires notamment liés à la mise en place du paiement sans contact,
  • A l’augmentation des frais de transport (les produits distribués étant plus difficiles à trouver à proximité)

Ce financement permet ainsi à l’association de poursuivre son action et d’envisager “l’après” un peu plus sereinement.