[Fondations Abritées] - La Fondation Impala Avenir forme les plombiers du futur

Plombiers 2.0

En partenariat avec l’Ecole de la deuxième chance (E2C) de Chelles, cette école pas comme les autres veut former des jeunes déscolarisés aux métiers des infrastructures numériques. En effet, pour que le déploiement de la fibre optique soit effectif, il faut des plombiers 2.0 pour installer et entretenir les réseaux. Et ce secteur est en plein développement avec des besoins en 2019 pourraient atteindre 20 000 équivalents temps plein! Le but de l’opération menée par la Fondation Impala et l’E2C est donc d’amener rapidement les jeunes apprenants vers le monde de l’emploi via 3 phases:

• Accompagnement pédagogique et définition d’un projet personnel
• Formation au déploiement de la fibre optique, soudure, test, etc.
• Stage en entreprise et accompagnement à la recherche d’un emploi

Une Rolls pour apprendre…

Pour mettre toutes les chances du côtés de ces jeunes, un plateau technique aux dernières normes a été installé dans la classe et le cursus a été validé par l’organisme national Objectif Fibre. La première promo est rentrée en octobre et est au milieu de son cursus avec 2 passages en école et 1 en entreprise. Et cela marche! “Nous avons eu la surprise de voir des jeunes, non référencés auprès des missions locales, postuler directement auprès de l’E2C pour suivre la formation du fait de l’attractivité et du caractère novateur du projet.” indique C. du Boÿs.

… et essaimer partout en France

A terme, ce sont 48 jeunes qui seront formés chaque année sur un rythme d’alternance (2 semaines en cours, 2 semaines sur le terrain). Mais la Fondation Impala ne compte pas s’arrêter là et travaille actuellement à la création d’École des Plombiers du Numérique à Marseille et Bordeaux.

Au-delà d’un apport financier, la Fondation Caritas France a également permis à la Fondation Impala de nouer des contacts avec plusieurs partenaires en ingénierie ou en financement. “au vu des projets en cours, nous allons avoir besoin de l’aide de tout le monde !” souligne F. du Boÿs.