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#GivingTuesdayFR - La Nuit du Bien Commun, un libérateur de générosité

#GivingTuesdayFR - La Nuit du Bien Commun, un libérateur de générosité

Stanislas Billot de Lochner, vous êtes le co-fondateur de La Nuit du Bien Commun, un événement original qui met en relation donateurs et associations, comment vous est venue cette idée ?

D’une rencontre ! Avec Pierre-Edouard Stérin, qui en tant qu’entrepreneur était déjà un donateur régulier à plusieurs organisations. Cependant, il regrettait de ne pas pouvoir plus facilement rencontrer des porteurs de projets et, en tant que spécialiste du fundraising, j’avais le sentiment qu’il y avait là quelque chose à inventer. En nous adjoignant les compétences en événementiel d’un troisième co-fondateur, Thibault Farrenq, nous avons trouvé l’équipe idéale pour nous lancer.

En quoi la Nuit du Bien Commun est-elle un événement singulier ? Un libérateur de générosité ?

Car elle permet de faire connaître, de financer et de créer du lien avec des associations qui viennent pitcher leur projet devant un parterre de donateurs. Ils peuvent ensuite se rencontrer autour d’un verre. Les associations sont sélectionnées par un comité de spécialistes. Nous en avions retenu 15 la première année et 13 en 2018. Après quoi, elles sont coachées 3 fois de manière individuelle et 2 fois de façon collective. En effet, c’est un sacré challenge de devoir se raconter en 4 minutes quand on s’attaque à des problématiques aussi complexes que l’isolement, l’intégration d’enfants autistes ou encore l’aide internationale.

La Fondation Caritas est partenaire de l’événement depuis sa première édition, que vous apporte-telle ?

3 choses principales : un regard résolument critique sur les associations, une expertise fundraising car l’objectif de la soirée est bien de lever des fonds et un apport financier. Elle apporte également de la crédibilité et du réseau. Ce soutien, et celui de tous les autres partenaires (médias, comité de soutien, collectivité, entreprises) est indispensable à la réussite de l’opération. En effet, toute l’organisation est bénévole.

Et ça marche ?

Oui, au-delà de nos espérances. Nous menons des entretiens de satisfaction et, cette année, 100% des personnes interrogées ont dépassé le montant qu’elles avaient prévu de donner. Le don moyen s’élève à 1550€ ce qui est conséquent et nous donne envie d’aller plus loin.

Qu’est-ce que vous envisagez aujourd’hui pour construire sur ce succès ?

On a le sentiment d’avoir prouvé que notre concept fonctionne et on ambitionne de passer à l’échelle supérieure pour permettre à davantage de personnes de rencontrer des associations. Pour cela, nous voudrions mobiliser des aspects digitaux mais aussi cibler un public plus jeune. Les 25/35 ans sont une classe d’âge particulièrement intéressante et on se pose la question de créer d’autres formats pour pouvoir aller vers ce public.