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Le Cercle Caritas part à la rencontre de la philanthropie familiale française

Le Cercle Caritas part à la rencontre de la philanthropie familiale française

Le 10 février, le Cercle Caritas proposait de découvrir le premier ouvrage français consacré exclusivement à la philanthropie familiale – La Philanthropie, une affaire de famille (ed. Autrement, sortie officielle en mars) – en recevant ses auteurs : Arthur Gautier, chercheur et délégué général de la chaire Philanthropie de l’ESSEC Business School, et Anne-Claire Pache, professeur titulaire de cette chaire.

Soutenu par la Fondation Caritas France, qui est également co-fondatrice de la Chaire Philanthropie de l’ESSEC, l’ouvrage s’appuie sur une étude menée en 2012, auprès d’une trentaine de familles, dont deux philanthropes ayant créé une fondation sous égide de la Fondation Caritas France. Il lève le voile sur le phénomène encore méconnu de la philanthropie familiale qui, après plusieurs décennies de semi-clandestinité, fait l’objet, en France, d’un véritable renouveau.

 

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Jean-Marie Destrée, Dga de la Fondation Caritas, entouré d’Anne-Claire Pache
et Arthur Gauthier, de la Chaire Philanthropie de l’Essec, les auteurs.

 

La soirée a été l’occasion de réfléchir avec les auteurs aux contours et spécificités de la philanthropie familiale française. A commencer par se demander qui sont les familles françaises qui s’engagent ? Leurs profils sont variés. Il peut s’agir d’héritiers de fortunes importantes et d’une tradition philanthrope ou d’entrepreneurs ayant réussi plus récemment dans les affaires. Les montants investis dans les fondations familiales peuvent être de plusieurs dizaines de millions ou de quelques dizaines de milliers d’euros. Mais toutes semblent ajouter à leur « capital économique » un niveau d’éducation élevé, une ouverture culturelle, de riches liens sociaux…

 

Les échanges entre l’auditoire et les auteurs.

 

La discussion a également porté sur les motivations à créer une fondation. Elles rejoignent celles constatées par la Fondation Caritas auprès de ses propres fondateurs abrités : la volonté de traduire sa foi en actes, de faire vivre ses valeurs, de « rendre » un peu de sa réussite à la société, d’honorer la mémoire d’un proche ou de s’attaquer à une cause qui touche. A cela s’ajoute l’idée de « joie », de « fierté », voire de « plaisir » du don.

Reste que si créer une fondation répond à des aspirations, vivre sa philanthropie pose aussi des questions. Doit-elle rester discrète, « le bien ne faisant pas de bruit », pour limiter les sollicitations ou pour avoir la liberté de soutenir des initiatives un peu risquées. Ou faut-il, à l’instar de certains des fondateurs abrités sous l’égide de la Fondation Caritas, accepter de témoigner de son engagement afin de créer d’autres vocations philanthropes, de donner de la notoriété à la cause que l’on soutient… 

Autre sujet de débat : comment impliquer ses enfants ? Comment leur transmettre ses valeurs, via la philanthropie, sans pour autant charger les générations à venir du potentiel « fardeau » à gérer qu’est une fondation ? Autant de questions qui ont été débattues le 10 février au soir, à retrouver dans La Philanthropie, une affaire de famille, et à discuter avec l’équipe de la Fondation Caritas France si votre famille a elle-même un projet de fondation abritée...

 

Le débat se poursuit autour d’un verre de l’amitié…

 

… tandis que les auteurs proposent une séance de dédicaces.